le problème avec... le début

    Bon, voilà, après une petite période de pause j'ai décidé de vraiment m'y mettre... Ça fait longtemps que j'ai envie de commencer quelque chose comme ça, et puis écrire (ce que j'ai envie d'écrire, entendons-nous bien) me plait, donc... Le truc c'est : "qu'est-ce que je vais bien pouvoir écrire ?", et "qui va lire ?". Mais pour l'instant je m'en fais pas trop, je fais confiance à mon imagination et on verra pour la suite... (j'ai déjà 2 ou 3 idées sympathiques).

Le début donc, c'est toujours un peu délicat, pour quoi que ce soit.

Pourquoi ?

Non sérieux, pourquoi c'est si dur de commencer quelque chose ? Pourtant dans ma tête ça avait l'air simple, mais là pas moyen de trouver quoi écrire, pas d'inspiration (à 1h du matin devant Troie en même temps...) et en plus j'ai l'étrange impression que, quand je me relirai demain, je trouverai ça tellement naze que je vais tout recommencer (ha, tiens, Mozilla m'informe que le mot "naze " n'est pas français).

Les débuts, donc, c'est difficile. Pensez à... (petite interruption pour signaler qu'une fois de plus, j'avais raison ! Je viens de reprendre l'écriture de l'article et, effectivement, c'est vraiment à chier.) Je disais donc, pensez à une activité de tous les jours : la consommation d'un ours par exemple. Le plus difficile se situe au début de votre œuvre : en effet il va bien falloir que vous le trouviez cet ours avant de le bouffer ! De plus, vous devrez ensuite lui tendre un piège ingénieux afin de lui déglinguer la gueule pour le déguster avec plus de sureté (en effet toutes les assurances ne couvrent pas les dégâts causés par d'éventuels repas). Tout ceci étant fait, il ne vous reste plus qu'à croquer votre ours à pleines dents et d'en savourer chaque bouchée, car un ours, c'est bon. Voilà donc la preuve que le début des choses est, paradoxalement, la partie la moins abordable. (A cet instant précis, j'apprends qu'il y a une alerte nucléaire au Japon, dépêchez-vous donc de manger vos ours avant qu'ils ne deviennent radioactifs !)

Il faut aussi savoir que, non content de se révéler hardcore, le début est également bien moins intéressant que le reste. Mise en situation : 

Vous êtes au zoo. Après être passé devant la cage des ours en vous léchant les babines, vous allez au toilettes. Tout en urinant abondamment, vous vous remémorez votre grosse teuf de la veille ou vous vous étiez juré de ne pas trop partir en couille. Mais bon il y a eu cet ami qui vous a tendu ce verre en disant "bois !". Il était vachement convaincant... Puis après on vous a proposé un petit truc à fumer et il y a cet alcool dans la tête qui vous a dit "Alleeeeeez, vas y ! Fuuuuume-le !", lui aussi était vachement convaincant putain... Et finalement, ce "petit truc à fumer" vous a (lui aussi) convaincu de monter, nu, sur le toit de la maison en imitant le bruit du coq, ce que vous avez exécuté avec grand plaisir... Tout ça pour vous dire que, si vous relisez attentivement ce texte dans son intégralité, il ne vous apportera absolument rien pour votre vie personnelle ! (Je suis d'accord, ma mise en situation était inutile...) Et c'est normal ! Il est le premier d'une longue liste et il est donc inscrit dans son code génétique qu'aucun lecteur ne puisse jamais, après en avoir lu le contenu, appeler son pote et lui dire "Mec, j'ai trouvé ! Ce weekend, on va chasser l'ours !"

Alors en fin de compte, peut-être qu'on devrait arrêter de commencer les choses puisque ça présente tant d'inconvénients. Mais en même temps tout à un début, non ? (J'avais prévu de faire une liste des points positifs mais par manque de matière, j'ai dû abandonner, je vous invite donc à me donner votre propre liste de "bons débuts" !) (Ah, si, le début des Black Eyed Peas était bien) Et c'est sur ces mots emplis de spiritualité que j'achève la rédaction de ce premier article qui, je croise les doigts, plaira à quelques personnes (au moins un peu...).